Alyette, créatrice d'AAÏN.
Alyette vient de la mer. Celle de l’ouest, celle du nord : là où tout vibre, tout palpite, tout éclaire et colore. Intérieur, extérieur. Très fort.
Enfance entre le Nord et la Bretagne, puis à 18 ans, Paris : le décor change, mais les pulsations demeurent. Elle sort majore de promo de stylisme & modélisme, et dans la foulée fait ses armes chez Balenciaga (durant 7 ans), puis chez A.P.C.. Matières, formes, imprimés, étoffes de luxe et mailles précieuses, Alyette crée et développe des collections, source, négocie, prospecte, coordonne.
Frissons taille orfèvre, climax au pluriel : son adrénaline quotidienne se niche dans l’exigence des détails et l’inouï savoir-faire des petites mains (et aussi dans un rock avec Mick Jagger, et aussi dans un extraordinaire habillage de Catherine Deneuve, et aussi dans le nombre de chiffres qui forment les budgets chaque saisons).
Tout vibre, tout éclaire. 2015 ? Décollage. Alyette prend le large. Sextant calé sur Mumbai, pas de retour prévu. Après l’Inde, elle marche encore : une quinzaine de pays jusqu’à la Colombie.
Pause. Pose. Ses valises et son âme. Carthagène devient son camp de base, sa nouvelle aile. L’immersion est totale, le coup de cœur tellurique : auprès des communautés indigènes, elle s’initie à une philosophie de vie et un artisanat sublime. Tout palpite, tout colore. Si profondément, désormais, que l’énergie libérée fait naître AAÏN : une maison d’art et d’artisanat nommée par un mot emprunté aux Wayúu qui signifie à lui seul le cœur, l’âme, l’esprit, la pensée et la volonté.
Alyette vole. Alyette s’ancre, aussi.
Aujourd’hui de retour en France, à Dinard, elle transmet les trésors découverts et les richesses apprises au cours de son voyage. Des objets fabriqués avec la main et l’âme, des matières premières nobles, des histoires puissantes. AAÏN est sa maison, sa signature. Chaque pièce porte une part d’elle. Chaque pièce vibre, palpite. Chaque pièce éclaire et colore.
La vie. Très, très fort